[Présentation] Ryūji, le Dragon Conquérant

Nom et Prénom du personnage : Ijichi Yukiko.
Nom de « Samouraï » : Ryūji (竜司 Dragon Conquérant)
Sexe :  Masculin.
Age : Vingt-quatre hivers.
Maîtrise : Capacités latentes pour la manipulation de l’Air.
Métiers :
- Dans les ombres : “Ninja” (activités d’espionnage, d’assassinat, de vol et diverses autres basses besognes rémunérées…)
- En surface : Précepteur (enseignement, instruction martiale, mais également certaines tâches liées à la domesticité et protection de clans fortunés. Ces « emplois » généralement factices, servent de couvertures pour une raison ou une autre.)

Description physique :
Ryūji est un jeune homme au visage fin, doucement cuivré par l’éclat solaire et chapeauté d’une tignasse sombre et désordonnée. Ses traits sont doux, harmonieux, et forment un écrin avenant pour ses yeux : larges amandes serties de gemmes d’une majestueuse couleur ambre. Ces iris, fauves comme le seraient ceux d’un loup, sont la partie la plus notable de l’anatomie du jeune guerrier : véritables sphères d’or liquide, perpétuellement agitées d’une nébuleuse de sentiments conflictuels, d’émotions fugaces dont le moindre sursaut se reflète à la surface de ce miroir mordoré.

Du fait de sa petite taille, de sa silhouette trop élancée dont l’impression de maigreur est accentuée par le port de vêtements trop amples, l’apparence de Ryūji ne rend pas justice au guerrier consommé qu’il s’avère être. Dissimulée sous l’étoffe épaisse, sa chair est jalonnée de muscles souples et vigoureux, fruits d’un entraînement auquel il se soumet depuis sa plus tendre enfance. Ce corps doucement hâlé est toujours soigneusement recouvert de couches de tissus superposées, dont les plis et replis soyeux avalent la moindre portion de peau dénudée… la raison en est simple, car derrière ces amoncèlements de soieries, le corps du pauvre hère est supplicié de milles balafres, cicatrices vicieuses et distordues dont la seule vue vous noue les entrailles.
La vie de Ryūji se morcèle en une longue chaîne d’épisodes tumultueux, dont chaque maillon de fer noir le relie à d’opaques ténèbres.

Une cordelette de soie claire attache un long sabre - captif d’un somptueux fourreau d’acier noir – contre sa cuisse. Sur la lame, lune d’argent élancée,  fut gravée par feu Maître Angestu, forgeron de renom, une maxime énigmatique. L’acier est éclatant, superbe comme au premier jour, toutefois, il diffuse comme un doux et mystérieux parfum, presque imperceptible, celui du sang et de la graisse humaine.

Des gantelets de protection caparaçonnent les avant-bras et poignets du jeune homme, ceux-ci portent maintes lacérations et demeurent dissimulés sous ses vêtements.

Ryūji est un personnage atypique, émettant une aura particulière, entrelaçant secrets et tristesses. Sa voix est veloutée, légère comme la bise, et semble toujours moins révélatrice que la candide lueur qui se niche dans son regard. Ses lèvres claires ont tendance à sourire, se déroulant à la manière d’un fin fil de soie, mais l’on sent que le cœur n’y est pas, n’y est plus. Sa démarche est aérienne, sinon éthérée, et paraît toujours prompte à le faire sortir de votre champ de vision.

Un souffle de vent et le voilà disparu, finalement, ce n’était que cela… Ryūji.

Description psychologique :

Les expériences s’accumulent, façonnent la psyché. L’homme n’est rien de plus que ce que le destin veut bien faire de lui… La douleur vous change aussi sûrement que la joie vous transfigure. Voyez-vous seulement où je souhaite en venir ?

Ryūji est un miroir, façonné avec soin, poli, puis brisé. Des fragments d’acier difformes sont tombés sur le sol, et on les a pilé, jusqu’à ce qu’ils en deviennent semblables à une poussière d’étoile de toute beauté, à vous couper le souffle… dans tous les sens du terme : tant adorable qu’assassine.
Puis la poussière est devenue scorie, la nacre de l’étoile s’est ternie.
Le résidu de cette poudre âcre et rouillée, on en prit une pleine poignée… et on la dispersa dans le vent.

Ballottée par les courants aériens, la poussière se souvint d’un reflet - pas le sien, en avait-elle seulement déjà eu un ? - et tenta de reconquérir son lustre en s’agrippant avec désespoir à ses frêles remembrances.

L’étoile brille-t-elle de nouveau ? On l’ignore encore…

***

La personnalité de Ryūji se veut pleine d’étrangetés, comme… maladroite ? Gauche et grossière. A première vue taciturne, du genre renfermé et contemplatif, le jeune homme désenchante et se démarque par sa forte propension à mettre le nez là où on ne l’attend pas. En un mot comme en cent, Ryūji est un fouille-merde, dans la plus pure expression du terme. Un véritable virtuose pour s’immiscer dans la vie d’autrui, fureter et fouiner à son aise avant de s’éclipser dès lors que le vent tourne, comme par enchantement.

La désillusion est intense, car le physique n’annonce clairement pas la couleur. Timide, il l’est. Sensible, assurément. Parfois lyrique ou touchant, cela arrive. Mais fouille-merde, vraiment, c’est assez surprenant ! Son indiscrétion, son air parfois narquois, ses traits d’humour déplacés et sa suffisance sont autant de « qualités » que Ryūji emprunte à son maître d’armes et père adoptif, le brave Yashiro. Cette « gaucherie » dans son caractère, cette impression singulière qui se dégage de lui provient très certainement du fait qu’après bien des difficultés et errances, Ryūji s’est finalement construit en fonction de sa seule référence en matière d’adulte respectable, à savoir : son mentor, qu’il tâche d’imiter dans le moindre de ses aspects, bons comme mauvais.

Le destin de Ryūji n’a pas été des plus doux, et bien qu’il n’eût vécu qu’une petite vingtaine d’hivers, il connut suffisamment d’expériences propres à bouleverser un équilibre qu’il tâche aujourd’hui encore de reconstruire.

Globalement, le jeune homme est une bonne pâte, avenante et loyale. Une âme sincère qui aspire à la quiétude. Il tâche de secourir son prochain quand faire se peut, et d’éviter d’user de ses compétences à mauvais escient. Toutefois, se mêle à cette alchimie comportementale une certaine rouerie, une nature décisive et parfois avide. Ryūji n’a pas tout à fait laissé son passé derrière-lui. Les ténèbres sont choses tenaces… on ne s'en défait pas aisément.
 
Résumé de sa vie :
Une enfance précoce, une adolescence rebelle, un passage à l’âge adulte… électrique. Un jour, Ijichi Yukiko déploya ses ailes et partit à la conquête de ce vaste monde. Le nom du Dragon Conquérant résonna dans les vastes plaines, atteignit les îles lointaines, sans pour autant traverser l’abondant océan. Casseur de Dojo assoiffé de victoires, illustre bretteur à la réputation sanglante, le sabreur – ô combien jeune ! - imprima de lettres de feu son nom dans les esprits, avant de disparaître, et de sombrer dans l’oubli.

Personnage tristement célèbre du pays des flammes, qui brûla dans les souvenirs tel un feu de paille bien éphémère. D’aucuns se remémorent sa légende, aux travers des écrits connus sous le nom de « Chroniques de Ryūji, Le Dragon Conquérant », rédigées par son mentor, ses victimes et admirateurs ayant embrassés la Voie du Sabre.

On le dit mort, - ce monstre d’opiniâtreté ? Quelle plaisanterie ! – mais d’aucuns murmurent encore que le Dragon apprête ses ailes, que bientôt, il volera de nouveau.

(vos RP par ordre chronologique)
Les Chroniques du Dragon Conquérant.
~ Premier Arc  : Yukiko ~
- Douzième année de l’Almanach de Biwa, « Pétale de Prunier Blanc », hiver.
- Vingtième année de l’Almanach de Biwa, « Dragon de Jade ».
- Vingt-cinquième année de l’Almanach de Biwa, « Chrysanthèmes Ecarlates ».

D'Ombres et de Brumes.
Chapitres Oubliés, consécutifs aux « Chrysanthèmes Ecarlates ».

Phénix et Dragon.
Trente-sixième année de l'Almanach de Biwa, « Psaumes de Compassion ».
- On le nomme Yashiro...?
Espace de Repos.
- Le Temple de l'Esprit.