Mettre de l'argent de côté

Utilité: mettre son argent en lieu sûr.
L'argent inclus dans votre magot ne peut pas être prélevé pour la survie. Il est "sauvé".

Accès : Conditionné.
Vous devez vous trouver dans la zone de repos pour pouvoir faire une opération. (=avoir rempli la formalité du post d'entrée.)

Formalités d'usage : post en RP.
Les opérations se font en RP dans ce topic. Le minimum de 10 lignes complètes n'y est pas obligatoire. Spécifiez en fin de post clairement la(les) somme(s) et la(les) nature(s) (dépôt, retrait) de vos opérations.

Il existe plusieurs moyens de mettre en sûreté son argent. Suivant le degré de paranoïa, on peut opter pour un bureau de change en ville, qui dispose de plusieurs coffres, gardés nuit et jour... Sinon, cacher chez soi reste une bonne option, mais vous pouvez aussi creuser un trou ou choisir une grotte... A chacun sa méthode.

Vous pouvez déposer dans votre cachette de magot autant que vous voulez pour votre/vos personnage(s), mais il y a des règles incontournables :

1. Tout dépôt coûte 5UE.
   
2. Tout retrait coûte 5UE.
   
3. Toutes les UE que vous déposez dans votre magot se transforment en Pirales. La conversion est irréversible.
   
4. Les Pirales permettent d'acheter de l'équipement uniquement. Il est impossible de développer les capacités avec les Pirales.
   
5. Le capital du magot n'est utilisable qu'après un retrait. Vous ne pouvez pas acheter un item avec de l'argent qui se trouve encore dans le magot.

Au centre d’une petite pièce carrée, nappée de quatre tatamis fleurant bon la paille de riz fraîche, titubait un petit homme dépareillé. Son kimono, vert de jade aux motifs jaunis figurant un feuillage automnal, glissait à moitié sur ses épaules, découvrant presque plus de peau que la bienséance l’aurait voulu. Plus dramatique encore, le précieux textile était imprégné d’un judicieux mélange de boue séchée et de saké froid, comme si sous le joug de l’ivresse, il avait paru impératif à notre héros de courir se rouler dans la motte de terre la plus proche.

Ce qu’il avait fait. En rigolant comme un âne, c'est-à-dire de manière à inspirer l’air goulument dans un premier temps, éructant du « Hiiiiiiiiiiiiiiii… » caractéristique, pour par la suite s’essayer à recracher les débris, feuilles et autres cailloux misérablement gobés au cours de sa roulade hilare. Cela ne faisait pas tout à fait « Haaaaan… ». Mais conjugué au fait qu’il était affligé d’un hoquet tenace, valait le coup d’œil.

Après avoir assommé d’une bourrade amicale les passants atterrés ayant voulu l’aider à s’extirper de sa fange, il avait tranquillement fait son bonhomme de chemin jusqu’à la demeure traditionnelle du clan Genji.

Ses souvenirs, toutefois, étaient un peu flous. Il ne croyait pas se rappeler avoir escaladé le mur d’enceinte en braillant des bouts épars de chansons paillardes, ni d’être tombé dans un éclair de violence ivre et aveugle sur le premier garde-venu, l’estourbissant d’un coup de genou plongeant en beuglant « Justice Kick ! ». Une déclaration sibylline, assurément venue du lointain Occident.

Dans cette petite pièce carrée, titubant de bon aloi, le petit homme s’était mis à taper du pied. Non pas par impatience. Lorsque le panneau sonna relativement creux contre son talon, le maître-lige du clan Genji déploya la pleine mesure de son talent ! Une frappe virevoltante de la jambe souleva dans les airs le tatami suspect, qui dans un double-axel foudroyant baffa à deux reprises le preux guerrier.

Sonné par cette surprenante riposte, il cloua du genou le morceau de meuble récalcitrant, et en position montée, entreprit de soigneusement le passer à tabac en l’abreuvant de jurons. Au terme d’une clef de paille de riz redoutable, où l’opposant admit finalement sa défaite, le lige cassa son adversaire en deux. Un rictus torve au visage, il railla une dernière fois le vaincu, et revint à de plus pressantes occupations en se massant les bajoues.

Tout était là. En deux exemplaires, et demi. Il n’était pas sûr de pouvoir compter correctement les coffres et les cassettes qui tanguaient trop vivement de droite à gauche. Quant à celles qui se risquaient à l’insulter, il venait systématiquement leur coller un violent coup de pied dans le flanc. Le lige mit d’ailleurs du sien dans le châtiment d’un vilain petit coffre de bronze noirci, que sa frappe projeta à travers les parois de papier traditionnelles pour finir sa course dans un « Oucht ! » étouffé mais vigoureux.

Là-dessus, pataugeant dans son trésor, le maître-lige commença à se remplir les poches. Tâche peu aisée quand les pirales tentent de vous feinter sur le côté, mais il en aurait fallu davantage pour arrêter notre valeureux protagoniste.

Replaçant le tatami morcelé pour couvrir piteusement sa « planque », le lige jeta un dernier regard à son butin avant de soupirer.

« Franchement… c’est pas trop cher payé pour servir le thé ? »

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*Message avant l'édit*
- Demande de conversion du capital Ues en Pirales -

Edit Kess:
-10UE (5UE pour dépôt, 5UE pour retrait)
+575 pirales dans le patrimoine