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[Présentation] Doare Siellan
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[Présentation] Doare Siellan
Dans la vraie vie...
Prénom : Aurélie
Âge réel : 22 ans
Ce que vous faites dans la vie : Etudiante en Master 2 de Traduction à Paris
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Dans le RP...
Doare Siellan
Fort peu de gens peuvent se vanter de connaître sa véritable identité - voire aucun. La plupart du temps, elle use de pseudonymes divers et variés. Celui qu'elle emploie usuellement auprès des personnes de confiance est Doare Siellan, plus souvent Doare tout court.
Sexe : Féminin
Âge : entre 20 et 30 ans, elle n'est jamais claire là-dessus.
Maîtrise : Air
Métier : Voleuse
Sexe : Féminin
Âge : entre 20 et 30 ans, elle n'est jamais claire là-dessus.
Maîtrise : Air
Métier : Voleuse
- Description physique :
- Femme d'une bonne vingtaine d'années et de bonne constitution. Une chevelure caramel et parsemée d'or tombe en cascade jusqu'à mi-dos, si tant est qu'on lui en donne l'occasion, faisant écho à une paire d'yeux couleur ambre au regard pénétrant. Le teint de pêche et le sourire d'ange ne manquent pas d'en séduire plus d'un, ce dont elle profite aisément pour arriver à ses fins.
Plus généralement, une chemise de lin au col large découvre ses épaules, enfermée dans un bustier de cuir lacé par devant. Jupes foncées ou corsaire serré, tout dépend de ce qu'elle fait et où elle va. Une cape d'apparence commune achèvera ensuite de la fondre dans la foule. Des bottes de cuir souple, d'excellente facture, façonnées par un tanneur reconnu, l'accompagne dans tous ses périples, unique paire en toutes occasions. Il est probable que ce soit la possession qu'elle soigne avec le plus de zèle.
- Description psychologique :
- Sûre d'elle et de ses capacités, Doare possède aujourd'hui une volonté inébranlable. Elle a tiré un trait définitif sur son passé plusieurs années auparavant, et reste fixée sur l'instant présent et l'avenir : la mission à accomplir, son impact futur. Rien d'autre.
Elle peut paraître dur devant ses hommes ; elle a appris à l'être. Ceux qui la connaissent savent reconnaître la femme qui se cache derrière son masque. Une femme sensible, drôle et attentive. Une femme dissimulée pour favoriser l'autorité sur les mauvaises graines qui peuvent constituer son équipe, parmi les malandrins purs et durs.
Elle sait qu'elle possède des atours qui en feraient baver plus d'un, et n'hésite pas à s'en servir s'il le faut, même si elle répugne le contact des hommes. Elle joue sur leurs sentiments, mais ne tolère pas d'aller au-delà. Cela lui est moralement et physiquement inacceptable : elle est tout sauf une fille de joie.
- Histoire de sa vie :
- (rétablie le 25/06/11))
Doare fait partie de ces enfants que l'on pense nés au mauvais endroit et au mauvais moment. Bien sûr, il fallut un certain temps pour que ses parents s'en rendissent compte, mais dès sa naissance, la ligne était tracée. Ils ne le savaient juste pas encore.
C'était une petite fille ravissante, illuminant le quotidien d'un couple qui n'attendait plus. La grossesse tardive leur avait paru un miracle, la réponse inespérée à des années de prière perpétuelle. Elle ne se fit pas sans anicroches, amenant de nombreux médecins à déclarer que la vieille femme ne mettrait jamais l'enfant au monde, ou en tout cas qu'ils y laisseraient tous les deux la vie. Toutefois, elle arriva à terme, et enfanta une petite fille en excellente santé. La mère, elle, en ressortit fortement affaiblie, et si elle put couver ce don du ciel pour les cinq années qui suivirent, son état glissa le long d'une pente douce jusqu'à l'inévitable.
A mesure que la mère perdait en vitalité, l'enfant paraissait en gagner de jour en jour. L'époux vint presqu'à en croire qu'elle la vampirisait. Sa femme n'avait d'yeux que pour sa chère petite fille et ne vivait plus que pour elle. Son temps entier était consacré au bien-être de l'enfant. Elle refusait catégoriquement de laisser les gouvernantes l'approcher. Quand son état la força finalement à rester alitée, elle insista pour qu'elle lui fît la leçon tous les jours.
Dans son temps libre, l'enfant gambadait où il lui plaisait. La propriété était grande et elle semait aisément les gouvernantes engagées par son père. Il lui arrivait parfois de quitter la propriété, se glissant par cette mince ouverture percée entre les pieds de la haie nord, à la manière d'un petit animal farouche. A 5 ans, elle était aussi vive qu'une belette. Elle fuyait pour rejoindre des amis du bourg, regarder les jeux de quakeball, courir à travers les rues encombrées en se faufilant entre les jambes des passants, jouer à voler une pomme sur un étalage sans être vue. Elle était la plus agile, la plus vive, et aussi la plus rapide. On ne la rattrapait jamais. Sauf une fois.
Ce jour avait commencé comme un autre, mais une fin plus tragique était écrite. Plusieurs signes auraient pu la prévenir, si tant est qu'elle eût été capable de les reconnaître, ou qu'elle fût un tantinet superstitieuse. Mais sa mère lui avait appris à ne jamais se fier à de telles sornettes.
Pourtant, sa pâleur anormale, son mince filet de voix, son sourire éteint... Nul besoin d'être superstitieux pour comprendre que ce jour ne serait pas comme les autres. Lorsque son père l'avait chassée, interrompant sa leçon pour rester seul auprès de son épouse, elle n'avait pas cherché à comprendre. Ou, en tout cas, bien peu de temps, avant que son attention ne fut portée sur les feux de joie que l'on allumait au bourg et dont elle voyait déjà les trainées de fumée. Plus tard, ce fut le garde-chasse de son père qui la ramena par la peau du cou ; rencontré par hasard au détour d'une ruelle, il était sur elle avant même qu'elle n'eût eu le temps de déguerpir. Nulle correction ne l'attendait au domicile, cependant. Sa mère la requit auprès d'elle et lui confia ses dernières recommandations. Le visage baigné de larmes, elle caressait les joues juvéniles de l'enfant de ses mains parcheminées, la couvant d'amour, comme elle l'avait toujours fait. Émue, elle lui baisa longuement le front, sachant son heure proche. Elle lui fit promettre de devenir grande et forte ; belle, elle l'était déjà tellement, disait-elle. Lorsqu'elle alla ajouter une dernière chose, une quinte de toux la prit violemment, surprenant l'enfant qui recula alors que son père prenait la place et la chassait d'un geste brusque de la main. Elle s'enfuit.
Le vieil homme ne l'aimait pas. Devenu de plus en plus aigri à mesure que le temps passait, le trépas de son épouse ne lui fit aucun bien. Il se mit à haïr l'enfant née du sein de sa bien-aimée. Si cette malédiction n'avait pas vu le jour, elle serait toujours en vie, auprès de lui. A la place, il héritait d'une jeune sotte qui ne lui ressemblait pas et qui ne semblait pas avoir la moindre once d'obéissance. Une enfant sauvage, voilà tout ce dont il avait hérité.
Il n'était pas mauvais envers elle, ni cruel. Il n'était pas un véritable père non plus. S'il la maudissait pour les maux qu'elle lui causait, il gardait à l'esprit qu'il s'agissait toujours de l'enfant de son épouse et qu'en sa mémoire, il ne pouvait se résoudre à lui faire du mal. Face à ces sentiments conflictuelles et malgré toute sa bonne volonté, sa haine et son mal-être devaient-ils ainsi s'insinuer de manière insidieuse dans leur quotidien à tous les deux.
Riche propriétaire, il s'efforça de donner le meilleur qu'il put à l'enfant. A son grand dam, celle-ci préférait traîner dehors plutôt que de rester à étudier l'algèbre et la musique, comme toute fille de bonne famille se devrait de le faire. Le fait qu'elle assimilât vite ne l'encourageait pas à supporter des heures durant les admonestations des tuteurs et gouvernantes qui s'efforçaient de rythmer son quotidien. Quoi qu'il arrivât, elle trouva toujours le moyen de s'échapper de la propriété et de gagner le bourg, où elle apprenait davantage la vie que dans le carcan de soie que l'on refermait sur elle au-delà de la haie. L'atmosphère pesante qui régnait chez elle n'aidait pas davantage. Avec les années, elle avait mieux compris les sentiments refoulés de son père, ce ressentiment qu'elle captait étant plus jeune mais sur lequel elle ne pouvait mettre de mots. Rancœur, haine, colère... ce qui suintait presque des murs, au point d'empester. La maison entière aurait pu lui en vouloir que cela ne l'aurait pas étonnée outre mesure. Aussi s'esquivait-elle autant qu'elle le pouvait.
La vie allait bon an, mal an, mais elle allait. Sans doute personne n'avait-il songé que les esprits pussent être aussi capricieux. Ou alors pensaient-ils qu'il s'agit d'un véritable don dont ils dotaient l'enfant. En cette époque et en ces contrées, cela pouvait rapidement se transformer en malédiction.
Lorsque la jeune fille manifesta un don pour l'art des airs, le veuf crut sentir son cœur s'arrêter. Le mauvais œil s'était véritablement posé sur cette enfant, il en était à présent convaincu. Toute une batterie de médecins visita la demeure, auscultant la fautive, testant, analysant, diagnostiquant, traitant, comme ils l'avaient fait plusieurs années plus tôt au chevet de l'épouse défunte. Ce n'était toutefois nul mal que l'on put soigner. Un don des esprits est quelque chose que l'on ne peut retirer.
Le vieil homme finit par enfermer sa fille, de peur que le bruit courût que sa descendance fut souillée par un autre élément que celui qui faisait la force leur continent. Il fit poser de multiples serrures, travail d'un artisan prometteur, sur les portes de la chambre de sa fille. Il scella toute autre ouverture vers l'extérieur. Il s'efforça d'aménager la pièce unique le plus humainement possible, puis l'enferma. Il fit jurer aux multiples médecins qui l'avaient ausculté de tenir leur langue, ou ils la perdraient. Il fit jurer à ses domestiques que plus jamais le nom de sa fille ne serait prononcé dans cette demeure. Pour le monde, la jeune fille serait décédée des suites d'une infection incurable.
Coupée du reste du monde et passée pour morte, la jeune fille vécut trois années entières enfermée dans sa chambre, son quotidien rythmé par les repas transmis par une trappe, et par la discipline imposée par sa condition de prisonnière. Une des servantes, sans doute la plus jeune, montrait davantage de compassion à son égard. Son tour venu de servir les repas, il n'était pas rare qu'elle glissa ouvrages ou notes à l'insu du maître des lieux. L'enfant, qui avait perdu ce statut depuis déjà plusieurs années, ne cessait ainsi pas d'apprendre et de s'instruire.
Dans le silence morbide de la demeure, elle ne restait pas non plus à lire et à se morfondre. Elle pratiquait un exercice quotidien qui l'aidait à prendre conscience de son corps et de ses capacités, autant acquises que potentielles. De fait, elle s'entraîna de manière autodidacte à la maîtrise de l'air, bien que l'absence de tuteur dans ce domaine laissa sa maîtrise incomplète et probablement fort brouillée. L'essentiel pour elle était de développer ce don qu'on lui refusait, mais qu'elle ne pouvait se résoudre à haïr, malgré la véhémence que manifestait son père à la convaincre du mal insoupçonné qu'il signifiait.
Au bout de la troisième année, et à l'aube de ses 19 ans, elle utilisa la malédiction dont lui avaient dotée les esprits pour rompre les scellés qui barraient sa fenêtre, et s'enfuir aussi loin qu'elle put. Sa vitesse et son agilité légendaires la portèrent au-delà de cette haie qui lui avait paru si gigantesque étant enfant, au-delà du bourg où elle jouait et se cachait sous un étalage débordant de pommes trop mûres, et loin de cette maison où empestait une odeur de mort et de trahison. Loin de cet homme trop lâche pour l'aimer et trop pieux pour la haïr tout à fait. Loin d'une vie où elle était morte depuis bien longtemps. D'une vie qui ne lui avait jamais appartenu.
Elle parcourut plusieurs lieux sans s'arrêter, de peur que les hommes de son père tentassent de la rattraper. Cela s'avéra inutile, mais elle joua la carte de la prudence et s'éloigna le plus possible de la province où elle avait grandi.
Son périple la mena plus au nord, dans une région verdoyante, coupée des plateaux de sa naissance par un riche courant filant depuis la Mer du Serpent jusqu'à l'océan. S'arrêtant au hasard des villages, elle usa brièvement des quelques pirales qu'elle avait pu économiser avant son enfermement, puis dut se résoudre à trouver un moyen de subvenir à ses besoins. Elle eut de brèves expériences en tant que gouvernante, mais l'emploi de la convenait pas, pas plus qu'elle ne semblait convenir à ses employeurs, du moins ses employeuses. A deux reprises, l'on voulut abuser de ses charmes naturels ; les épouses lui cédèrent alors des bourses pleines en échange d'un départ discret, désireuses de conserver l'hymen. Cet argent, elle le dépensa dans un équipement plus robuste et plus adapté à son errance. En outre, elle commanda chez un tanneur une paire de bottes aptes à remplacer les souliers qui l'avaient accompagnée dans sa fuite et qui n'étaient plus que lambeaux. L'homme était assez réputé, et ne faisait rien à petit prix. La majeure partie de ses économies partit dans cet achat tenant quasi du luxe, et elle se fit engager dans la taverne la plus proche le temps que la commande fusse remplie, et qu'elle eut de quoi rembourser le reste de sa dette.
Dans cette étape de son voyage, elle commença également à réfléchir sur ce qu'elle pourrait bien faire de son avenir. Que pouvait attendre une jeune femme sans identité et sans moyens ? Cette question la tarauda longuement tandis qu'elle économisait petit à petit, se faisant irréprochable. Son travail à la taverne ne suffisait toutefois pas à couvrir ses frais, bien que le tavernier fût assez aimable pour lui offrir le gîte. Elle soupçonnait par ailleurs qu'il n'aurait pas été contre demander une autre forme de paiement, aussi souhaitait-elle s'acquitter de sa dette et débarrasser les lieux au plus vite.
Sa discrétion et son agilité étaient légendaires. Elle avait également développé quelques trucs pas mal utiles avec l'aide de sa maîtrise, ce qui ne faisait que renforcer ce don malhonnête exacerbé dans son enfance par le jeu du chapardage. Un sourire d'ange et un air d'innocence parfaite, des mains graciles capables de tirer la bourse sans la moindre vague, et le tour était joué. Elle profita de ses dons avec parcimonie, soucieuse de ne pas attirer l'attention ni de laisser se répandre une méfiance justifiée dans les allées marchandes.
Très bientôt, elle eut assez d'économies pour rembourser le tanneur et quitter le service du tavernier. Elle fit quelques derniers achats, tels qu'une courte dague effilée, désormais coincée dans une de ses bottes, puis s'en fut de nouveau sur les routes, toujours vers le nord. Au nord se trouvait le Temple Boréal, où peut-être les moines accepteraient de lui enseigner. Sur le chemin se trouvait aussi Ni Mong, la légendaire Ni Mong. S'ils ne l'acceptaient pas, ce serait probablement sa destination prochaine...
Elle n'atteignit jamais le Temple Boréal. Ses plans furent ébranlés par la rencontre d'un jeune nomade de l'air - de souche, lui - qui fit escale dans un village où elle séjournait elle-même depuis deux jours, prête à repartir dès l'aube. La vue du moine l'intrigua plus qu'elle ne l'aurait voulu, et elle le suivit inconsciemment, torturée par la curiosité qui lui remuait les entrailles. Voilà donc à quoi ressemblait ce peuple dont elle avait hérité le don. Voilà donc à quoi elle aurait dû ressembler, si les esprits n'avaient pas été si capricieux. Une vieille rancœur qu'elle ne pensait pas sienne, mais qui n'était restée qu'enfouie, fit surface, et elle se haït soudain. Elle n'était pas comme eux, ni comme les siens. Elle n'était comme personne. Elle n'était qu'une erreur, rien de plus.
Secouée par cette certitude nouvelle, elle sortit brusquement des taillis où elle était accroupie, observant tantôt le jeune moine dans l'ombre alors qu'il fixait ses effets sur la selle d'un bison volant. Elle fusa des buissons et se jeta sur lui, sans aucune idée de ce qu'elle ferait une fois à découvert. Il ne lui donna pas le loisir de faire quoi que ce fût, puisqu'il para son attaque présumée et l'immobilisa efficacement, sans douleur ; il se rendit ensuite compte qu'il avait cueilli une jeune femme en larmes, qui plus est sincères. Suivit une longue nuit de confidences et d'aveux.
Les temps qui suivirent virent naître une amitié nouvelle, bien qu'étrange, entre une voleuse dotée du don des airs et un moine du Temple Boréal. Un trajet court mais fort instructif les lia tous deux tandis qu'ils suivaient la même destination : lui se trouvait en mission pour Ni Mong, devant y délivrer un message de haute importance ; elle le suivit.
Sous son conseil, elle apprit à mieux connaître la maîtrise de son corps et des airs. Elle le vénéra presque les premiers jours, pour prêter une oreille si attentive à ses tourments et pour la libérer aussi efficacement de ce qui lui pesait sur le cœur. Son revirement lui était presque insoupçonné, mais sans doute était-il à prévoir ; elle ne pouvait songer avoir tiré un trait aussi définitif sur sa vie passée. Grâce à ses soins, elle parvint à panser son âme.
Lorsqu'ils parvinrent à Ni Mong, les deux jeunes gens durent se séparer. Le jeune moine, Shiu'an, devait finir sa mission et retourner au temple le plus rapidement possible. Connaissant les lieux, il l'adressa à un établissement correct et lui confia quelques recommandations où elle pourrait trouver un emploi décent. Elle le remercia sincèrement, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait accepter ces postes, et lui souhaita le meilleur possible, le faisant promettre de revenir la voir lorsqu'il en aurait l'occasion. Un sourire doux avait barré son visage, et bien qu'il ne pût concéder telle promesse, il le fit, lui offrant un baiser d'adieu. Doare, qui ne lui avait jamais accordé le secret de sa véritable identité, y répondit avec férocité, et lui offrit, elle, un murmure d'adieu.
Rapidement, elle se fit une réputation dans la cité, assez pour se faire remarquer par un homme influent et averti, sans pour autant irréprochable. Sous la protection de ce maître de l'escroquerie, elle apprit tout ce qu'elle sait aujourd'hui : l'art du déguisement et de la tromperie. Ces talents, elle devait désormais les employer à des fins davantage commerciales que purement malhonnêtes. Il ne s'agissait plus de vulgaires bourses dérobées aux commerçants du coin de la rue, mais d'artefacts, de parchemins onéreux revendus à prix d'or, d'informations pouvant tuer un homme. Cet office, elle le servait également pour assouvir la soif de connaissances - plus que de richesses - qui taraudait ce protecteur, un homme instruit parmi les infâmes, et probablement le plus dangereux de tous.
Aujourd'hui, elle en est le bras droit et l'exécutante la plus sûre. A la fois femme d'affaires et voleuse invétérée, les missions les plus délicates lui sont confiées, et la confiance qu'on lui prête est totale. Elle opère généralement seule, mais sa position hiérarchique l'a amenée à se faire sa place au milieu des malfrats plus ou moins rustres constituant les rangs de son protecteur. Plusieurs années ont fini par l'endurcir, et c'est avec une main de fer dans un gant de velours qu'elle maintient le respect au sein d'un milieu tout ce qu'il y a de plus hostile.
Feuille du Destin
"Chapitres" - en contexte
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Shiu'an
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"Nouvelles" - hors contexte
[lien] ¤ Une voleuse en fuite [Korra-Kestrel] [Capitale de la Nation du Feu]
[lien] ¤ [Croisée] Emergence: le Mardan des Ecumes!
[lien] ¤ [Ba Sing Se] Baston RPG
mis à jour le 23/09/12
Dernière édition par Kestrel le 23/9/2012, 15:12, édité 12 fois
Kestrel- Coordinatrice
-
Age : 35
Messages : 3314
PAA : Doare
Peuple : Expatrié(e)
Métier : Voleuse
Situation : cherche quelque chose
UE : 1410
UEM : 200
Compétences :- Art Netra:
- - M. des Éléments
> Poussières [3]
- M. des Esprits
> Perceptions [2]
- M. des Distorsions
> Possibles [1]
- détails:
- Aucun.
Re: [Présentation] Doare Siellan
Excellente présentation, évidemment =)
Encouragement de présentation en conséquence: Excellent! +50UE
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Re: [Présentation] Doare Siellan
Merchi ~
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